Bruno Montels
mina l'ana
(sans éditeur, sans date)
Reproduction intégrale de la plaquette autoéditée.
mina l'ana
(sans éditeur, sans date)
Reproduction intégrale de la plaquette autoéditée.
Description : la plaquette est anonyme, sans couverture (le vif du sujet, tout de suite). Elle est constituée de 4 feuillets (format 420 x 265 mm) pliés en deux, imprimés recto verso et reliés par agrafage ; ce qui donne une plaquette de 16 pages (format 210 x 265 mm). Les textes écrits dans plusieurs polices de caractères (des letraset ? - parfois perturbés par divers éléments visuels) courent sur l'ensemble de chaque feuillet, dans tous les sens, et se trouvent donc fragmentés.
Parti-pris : numériser les "pages" comme un livre classique (dans l'ordre qu'impose leur reliure), sans se préoccuper du texte ni de son "organisation" linéaire (on peut dire qu'il n'est ici retenu que l'aspect visuel de la poésie de Bruno Montels). Pour les plus joueurs, il est toujours possible de dégrafer les feuillets et de se livrer à diverses reconstructions...
Cette plaquette intitulée par défaut "mina l'ana" (les mots les plus évidemment lisibles sur la première page qui ne sont que les fragments de ceux qui courent depuis la dernière page) que Bruno Montels avait lui-même publié (à une date inconnue, sans doute vers la fin des 80's), est emblématique des limites de l'exercice de mise en ligne de son travail (en tout cas, des limites de la numérisation sur un blog de ce type)... et de son oeuvre, surtout.
La production de Bruno Montels fût d'abord orale, donc éphémère. Son oeuvre sur papier est, elle, souvent le fruit d'un énorme travail sur le support, la matière, la typographie... manières de creuser la respiration, de décaler le sens, de déjouer l'affect (Christian Prigent en parle très bien dans son texte "Ciao, Bruno !") comme pouvaient le faire ses lectures.
Outre mina l'ana, deux livres au moins sont typiques de cette démarche (qu'on s'attachera à présenter, d'une manière ou d'une autre) :
Ils o no pioss (D'atelier, 1977). un livre (format 140 x 210 mm) constitué de 6 feuillets (545 x 420 mm) pliés en trois, imprimés recto et dont le texte (disposé dans plusieurs sens) se trouve disséminé.
L'hartmonique, s'il vit (Ecbolade, 1982). un livre (format 170 x 300 mm) constitué de 10 feuillets calque (240 x 300 mm) pliés en deux, imprimés recto verso et dont le texte (en plusieurs polices de caractères et en couleur) courant d'un feuillet à l'autre se trouve brouillé et perturbé par la superposition des impressions.
Parti-pris : numériser les "pages" comme un livre classique (dans l'ordre qu'impose leur reliure), sans se préoccuper du texte ni de son "organisation" linéaire (on peut dire qu'il n'est ici retenu que l'aspect visuel de la poésie de Bruno Montels). Pour les plus joueurs, il est toujours possible de dégrafer les feuillets et de se livrer à diverses reconstructions...
Cette plaquette intitulée par défaut "mina l'ana" (les mots les plus évidemment lisibles sur la première page qui ne sont que les fragments de ceux qui courent depuis la dernière page) que Bruno Montels avait lui-même publié (à une date inconnue, sans doute vers la fin des 80's), est emblématique des limites de l'exercice de mise en ligne de son travail (en tout cas, des limites de la numérisation sur un blog de ce type)... et de son oeuvre, surtout.
La production de Bruno Montels fût d'abord orale, donc éphémère. Son oeuvre sur papier est, elle, souvent le fruit d'un énorme travail sur le support, la matière, la typographie... manières de creuser la respiration, de décaler le sens, de déjouer l'affect (Christian Prigent en parle très bien dans son texte "Ciao, Bruno !") comme pouvaient le faire ses lectures.
Outre mina l'ana, deux livres au moins sont typiques de cette démarche (qu'on s'attachera à présenter, d'une manière ou d'une autre) :
Ils o no pioss (D'atelier, 1977). un livre (format 140 x 210 mm) constitué de 6 feuillets (545 x 420 mm) pliés en trois, imprimés recto et dont le texte (disposé dans plusieurs sens) se trouve disséminé.
L'hartmonique, s'il vit (Ecbolade, 1982). un livre (format 170 x 300 mm) constitué de 10 feuillets calque (240 x 300 mm) pliés en deux, imprimés recto verso et dont le texte (en plusieurs polices de caractères et en couleur) courant d'un feuillet à l'autre se trouve brouillé et perturbé par la superposition des impressions.
à suivre...